Rien ne vous empêche généralement de signer le nombre illimité des contrats d’assurance-vie, à la différence des produits réglementés qui sont limités à l’ouverture par personne. Il est donc possible pour une personne de détenir simultanément de nombreux contrats d’assurance-vie. C’est même une précaution recommandée par les bons gestionnaires de patrimoine.
Optimiser le rendement de l’épargne
C’est une tendance générale de marché, se vérifiant la plupart de temps. Les contrats, qui sont les plus récemment commercialisés, peuvent afficher les performances supérieures à des formules plus anciennes. Vous profiterez ainsi d’un fonds euros qui est plus rémunérateur dans le cadre de la nouvelle assurance-vie étant proposée en ligne, avec les frais de versement et de gestion qui sont réduits au minimum. Tout en bénéficiant au passage les avantages fiscaux qui sont accordés aux contrats d’assurance-vie plus de 8 ans, transférer une partie d’épargne accumulée sur le vieux contrat vers le contrat plus récent peut améliorer la performance générale d’épargne de manière significative. Par ailleurs, vous constaterez que des formules se distinguent par une diversité et une performance des unités de compte, alors que d’autres sont notamment attractives en raison du fonds euros. De ce fait, il ne faut pas hésiter à signer 2 contrats ou plus pour profiter du meilleur.
Prendre une date sur le contrat à haut potentiel
Un bon timing peut, en matière d’assurance-vie, faire toute la différence. Lorsque vous repérez le contrat original et intéressant, vous permettant d’investir par exemple la partie de capital dans les sociétés civiles du placement immobilier, vaut mieux immédiatement y souscrire même si vous n’avez encore qu’une petite épargne à lui affecter. Le contrat d’assurance-vie va, en effet, acquérir une fiscalité douce sur les rachats tout en prenant de l’âge.
Simplifier la succession en cas des bénéficiaires multiples
Après votre décès, une assurance-vie permet, en sa qualité de l’enveloppe fiscale très intéressante, aux proches d’éviter de payer les droits de succession après. Rien ne vous empêche, au sein d’un contrat, de faire jouer de nombreuses fois l’exonération totale tout en prévoyant une pluralité des bénéficiaires du premier rang. Puisqu’elle risque néanmoins de complexifier à outrance une rédaction de clause bénéficiaire de contrat, ladite solution n’est pas celle qui est la plus recommandée. Le versement de fonds risque, de plus, d’être retardé si l’un de bénéficiaires manque à l’appel. Enfin, un contrat unique implique que tous les bénéficiaires auront connaissance de montant qui est touché par les autres.